Je tiens à faire un post là-dessus ... La détransition !
"Est-ce que l'on peut parler de détransition vraiment quand les décisions dans un sens comme dans l'autre se prennent avant 21 ans ? " C'est d'abord cette question là qui me reste à l'esprit à la lecture de ce texte :Je pensais que j'étais TRANS par Émilie Dubreuil
Je suis content d'être vieux ! , d'avoir débuter ma transition à 45
ans et en quelque part d'avoir eu le droit à me chercher et à l'erreur. Oui avec la détresse que ça induit quand même.
Les parents voudraient donc éviter la détresse à leur jeune ! Nier les questions de transidentité de leur jeune , c'est nier la détresse , c'est l'exposer de toute façon à de l'intimidation. Sérieux , pensez vous que j'ai été exempté d'intimidation parce que je vivais ma non-conformité de genre dans les années '80 ?!? Hé ben non , je vivais ça sans qu'on me pose LA question , sans qu'on me propose de solution et en subissant la négation de mon identité, de mon "Être". Je m'en sors peut-être avec une identité plus forte aujourd'hui mais avec beaucoup de cicatrices aussi.
Ce à quoi j'ai réagis le plus en lisant cette article , c'est le raccourcis entre l'orientation et l'identité. C'est Archaïque, passé date comme raisonnement ! C'est ramener à l'actualité la stigmatisation d'une autre époque envers les trans qui n'est plus tellement d'actualité aujourd'hui alors que l'on célèbre le fait que l'homosexualité a été décriminalisé il y a 50 ans ! Le sexe assigné à la naissance , l'identité de genre, l'expression de genre , et l'orientation sexuelle sont 4 concepts distincts .
Est-ce qu'on peut laisser les jeunes faire leur job de jeune , pour une fois . Est-ce qu'on peut les laisser expérimenter , se planter (peut-être) et se définir ? Je trouve que l'article est inutilement "alarmiste" , rempli de sophisme courant.
À ce sujet, je vous suggère de lire ou de relire le livre de Normand Baillargeon aussi disponible en audio sur radio-canada : cours-dautodefense-intellectuelle
Ensuite , retourner à l'Article de Mme Dubreuil !!!
Cette démarche est trop longue ?
Voici un article qui épure un peu plus les sophisme de l'article L'approche Trans-affirmative par Florence Ashley
Je partage tellement la conclusion de Mme Ashley
"Aucune approche clinique ne garantit l’absence de détransition.
Néanmoins, nous avons de bonnes raisons de penser que l’approche de
consentement éclairé est mieux adaptée aux besoins des personnes qui
détransitionnent que les approches diagnostiques lourdes. Le bien-être
des personnes trans et des personnes qui détransitionnent ne sont pas en
opposition. Les deux sont bien servies par l’approche par consentement
éclairé."
Il n'y a pas de données probantes sur la santé TRANS mais il y a l'équivalent du "guide des bonnes pratiques" ! Guide standar de soin que vous pouvez consulter si vous avez besoin WPATH .
Le café ferme, je dois me sauver , je publie même s'il y aurait encore tellement plus à dire !!!